Veganuary a fêté sa 10e édition en 2023 ! D’une simple idée lancée en 2013 dans notre cuisine à York en Angleterre, Veganuary est devenu une inspiration pour des millions de personnes chaque année pour changer leur manière de s’alimenter en protégeant les animaux, notre planète et notre futur.
Aujourd’hui, notre campagne est officiellement présente dans 14 pays répartis sur les 5 continents. Les personnes participantes au Veganuary sont présentes dans les pays du monde entier, à l’exception du Vatican et de la Corée du Nord.
Nous avons pu constater une présence des médias tout autour du globe : des spots et mentions à la TV au Canada, au Chili, en Corée du Sud, au Brésil et à Taiwan, avec bien d’autres retours médias en Grèce, en Chine, au Japon, et même au Ghana !
En 2023, nous avons mené des recherches pour connaître le nombre exact de participant•e•s, au delà de ceux et celles s’inscrivant sur notre site. Nous avons commandité des songes YouGov dans plusieurs de nos pays partenaires avec des résultats incroyables.
Les recherches ont montré que 4 % des anglais•e•s on participé au Veganuary au moins sur une partie du mois de Janvier. Ces chiffres s’élèvent à 5 % au Chili, 7 % en Argentine et aux États-Unis, et 9 % en Allemagne. Ces statistiques laissent entrevoir des perspectives enthousiasmantes sur la participation au Veganuary et son influence sur la Société. Nous sommes impatient•e•s d’évaluer à nouveau l’impact du Veganuary dans les années à venir.
Chacun•e a ses raisons, mais nous avons observé que trois d’entre elles revenaient encore et encore.
Pour beaucoup, tester le véganisme signifie ne plus prendre part à la souffrance animale. La plupart des animaux dans les élevages modernes mènent une existence misérable. La vaste majorité des poulets, des dindes, des canards et des oies sont élevés dans de grands hangars avec des dizaines de milliers de leurs congénères et peu de choses pour les occuper. Ils ne sentiront jamais la chaleur du soleil sur leur dos, l’air frais dans leurs poumons ou la terre sous leurs pattes.
Les cochons sont aussi majoritairement élevés de manière intensive, ce qui signifie souvent un enfermement pendant de longues semaines dans de minuscules cages de gestation ou de maternité. Dans les élevages laitiers, les vaches sont inséminées à maintes reprises pour qu’elles continuent de produire du lait. Quant aux brebis, elles sont susceptibles d’être inséminées par voie chirurgicale afin d’assurer un taux de conception élevé. Dans les élevages, tous les petits sont retirés à leur mère, et tous les animaux, y compris ceux élevés en plein air ou en système bio, finissent leurs jours à l’abattoir.
Le lien établi par la recherche entre notre alimentation et la dégradation de l’environnement est de plus en plus solide. L’élevage est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Il ne fournit que 18 % de nos calories et est pourtant responsable de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture. Les recherches de l’université d’Oxford montrent que les aliments d’origine végétale – y compris les noix et le soja – sont bien moins néfastes pour l’environnement que les aliments d’origine animale.
Le chercheur principal de l’étude a conclu que devenir vegan était probablement le meilleur moyen pour les consommateurs d’aider à protéger la planète.
Parce qu’il requiert beaucoup plus de terres qu’il n’en faut pour cultiver des végétaux, l’élevage est également en grande partie responsable de la déforestation. D’énormes parcelles de forêt sont défrichées au profit du pâturage du bétail ou de cultures destinées à nourrir les animaux dans les élevages intensifs. Les animaux qui vivaient autrefois dans la forêt sont obligés de fuir ou meurent.
L’élevage est également responsable d’une grande partie de la pollution de l’air, des sols et de l’eau. Il est notamment à l’origine de zones mortes dans les océans (ces zones où il y a si peu d’oxygène que rien ne peut survivre), ou contribue à celles déjà existantes.
Les poissons sont pêchés par milliards et servent à nourrir les animaux d’élevage, y compris d’autres poissons. Et la majorité du plastique que l’on trouve dans le vortex de déchets du Pacifique nord provient de filets de pêche abandonnés. Consommer des produits d’origine animale contribue à cette pollution et à la mort de nos océans.
Beaucoup de gens testent le véganisme pendant un mois pour voir si celui-ci aura un impact positif sur leur santé. Depuis des décennies, la recherche établit des liens entre notre alimentation et toutes sortes de maladies. Elle suggère également que les vegan sont moins touché•e•s par les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers.
Certain•e•s participant•e•s à Veganuary signalent une amélioration significative de leur santé au cours de ces 31 premiers jours, que ce soit au niveau de leur sommeil, de leur digestion, ou encore de la qualité de leur peau ! Nous ne pouvons pas promettre que tous•tes les participant•e•s bénéficieront de tels effets sur leur santé, mais beaucoup en témoignent !
Chaque personne qui réduit ou met fin à sa consommation de produits d’origine animale a un impact positif, mais c’est aussi quelque chose qui peut être amusant ! Veganuary veut faire en sorte que tous•tes les participant•e•s vivent une expérience plaisante, passionnante et révélatrice. Nous sommes sur la bonne voie, car 98 % des participant•e•s qui répondent à nos enquêtes indiquent qu’ils ou elles recommanderaient de participer à Veganuary.